À deux jours de la journée nationale contre les violences faites aux femmes, les associations féministes ont organisé, ce samedi 23 novembre 2024, une série de manifestations. À Paris, le cortège s’est élancé de la Gare du Nord pour se diriger vers la place de la Bastille. Dans la capitale, la préfecture de police a compté 12.500 participants, là où la CGT en a comptabilisé 80.000. Pour faire reculer les violences et les inégalités, une soixantaine d’associations et de syndicats ont proposé, jeudi 21 novembre, un projet de loi-cadre. Un ensemble de mesures chiffré à 2,6 milliards d’euros. « Soit bien plus que les 85 millions proposés dans le budget 2025 », se désole Célia Lévy, membre du collectif #NousToutes à Paris. Source.
1/8. French Prime Minister Michel Barnier delivers a speech during the 106th Mayors Congress (Congres des Maires) organised by the « France’s Mayors’ Association » (AMF) in Paris, on November 21, 2024.
Le premier ministre s’est livré à un exercice d’équilibriste, jeudi 21 novembre 2024, devant le congrès de l’Association des maires de France (AMF). Venu clore son 106e congrès, qui s’est tenu du 19 au 21 novembre à Paris, Michel Barnier a adressé un message de confiance aux élus locaux, tout en tâchant de conjurer la précarité de sa position politique. En effet, alors que le Nouveau Front populaire comme le Rassemblement national se montrent de plus en plus menaçants en évoquant la perspective d’une censure, le chef du gouvernement a reconnu d’emblée : « Je ne sais pas le temps que j’ai devant moi. Ça dépend d’une éventuelle coalition des contraires, si je puis dire, à l’Assemblée nationale. Je ne sais pas si cela se produira. J’y suis prêt. » Même si, a estimé M. Barnier, « je sais que ce n’est pas ce que souhaitent les Français, qui souhaitent aujourd’hui de la stabilité, de la sérénité ». Le chef du gouvernement « marche sur des œufs », a fait remarquer le président de l’AMF et maire (Les Républicains, LR), David Lisnard, à l’issue du discours. De fait, alors même qu’il était attendu de pied ferme par des élus très en colère contre le prélèvement sur leurs recettes de 5 milliards d’euros que M. Barnier prévoit en 2025, celui-ci n’a évoqué la question qu’avec une grande prudence. Source.
1/11. French Delegate Minister for Rural Affairs, Trade and Crafts Francoise Gatel (L) participates in the 106th session of the Congress of Mayors organised by the « France’s Mayors’ Association » (AMF) at the Parc des Expositions de la Porte de Versailles in Paris, on November 20, 2024.
De nombreux ministres se sont déplacés pour intervenir durant les débats organisés lors du 106e Congrès des maires et des présidents d’intercommunalité de France, organisé par l’Association des Maires de France au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, à Paris, du 19 au 21 novembre 2024. Dans un contexte de protestations contre les économies prévues par le gouvernement pour les collectivités territoriales étaient notamment présents Valérie Létard, Ministre du Logement et de la Rénovation urbaine, Othman Nasrou, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations, Anne Genetet, ministre de l’Éducation nationale, Françoise Gatel, ministre déléguée auprès de la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, chargée de la Ruralité, du Commerce et de l’Artisanat, Geneviève Darrieussecq, Ministre de la Santé et de l’Accès aux soins.
1/8. French farmers drive their tractors on the RN118 road at the start of a nationwide protest against EU-Mercosur agreement with farmers feeling they have yet to reap the rewards of last winter’s mobilisation near Velizy-Villacoublay, southwestern Paris on November 17, 2024. Farmers complain about excessive bureaucracy and low incomes, but they’re also fed up with poor harvests, losses from emerging animal diseases and the prospect of signing a free-trade agreement with the Latin American countries of Mercosur (Brazil, Argentina, Paraguay and Uruguay) that would create the world’s largest free trade zone.
Macron, si tu vas à Rio, n’oublie pas tes péquenots : à bord d’une vingtaine de tracteurs et d’une trentaine d’autres véhicules, les manifestants ont bloqué deux des trois voies de circulation sur la nationale 118, qui longe la base militaire des Yvelines le dimanche 17 novembre 2024 en soirée. C’est de là que le président Emmanuel Macron s’est envolé samedi pour l’Argentine, avant de se rendre au sommet du G20 prévu lundi et mardi au Brésil. La mobilisation générale des agriculteurs français doit commencer ce lundi, mais des actions ont déjà eu lieu dimanche soir, notamment dans les Yvelines et en Mayenne. Les agriculteurs protestent contre la perspective d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, le marché unique sud-américain. Ils redoutent d’être exposés à la concurrence de produits agricoles importés moins chers et qui ne sont pas soumis aux mêmes normes que les produits nationaux.
1/16. The largest dinosaur skeleton ever auctioned in France, measuring 22 meters long, was sold on Saturday 2024 november, 16 in the Paris region, for more than six million euros. The anonymous buyer is a collector who said he wanted to entrust the skeleton of an apatosaurus, a giant herbivore, to a museum, indicate the Collin du Bocage and Barbarossa houses. This auction is one of the highest made for a dinosaur skeleton in France, said Olivier Collin du Bocage. Made up of 75 to 80% of the original bones, the imposing specimen is the largest dinosaur ever put up for auction in France. The skeleton of the herbivorous giant, which weighed around twenty tonnes during its lifetime and probably reached the age of 45, spent the summer in the orangery of the castle of Dampierre-en-Yvelines, around fifty kilometers to the southwest of Paris, where the sale took place.
Il s’appelle Vulcain et mesure plus de 4 mètres de haut. L’impressionnant squelette de ce dinosaure vieux de 150 millions d’années a été vendu aux enchères ce samedi 16 novembre 2024 au château de Dampierre-en-Yvelines, en Île-de-France. Cet Apatosaure devient ainsi le plus grand dinosaure jamais vendu au monde. Le géant herbivore a finalement été vendu à 4,7 millions d’euros, comme l’ont annoncé les maisons de vente Collin du Bocage et Barbarossa, confirmant rapidement auprès de l’Agence France presse, tout en précisant que la transaction se monte à 6 millions d’euros en incluant les frais. On ne connaît pas le nom de l’heureux propriétaire, mais il s’agirait « d’un français âgé d’une quarantaine d’années », qui s’est engagé à laisser un accès aux paléontologues pour l’étudier, comme le prévoit le contrat de vente. Selon Actu78, il a l’intention d’en faire don. Plusieurs musées avaient en effet manifesté leur intérêt pour exposer ce magnifique spécimen découvert aux États-Unis en 2018, mais Vulcain s’est avéré bien trop onéreux pour leurs budgets. L’acheteur doit désormais choisir entre le Paléospace de Villers-sur-Mer, l’Institut royal des sciences naturelles de Bruxelles et bien d’autres candidats pour faire don de cet impressionnant vestige du Jurassique. Il se pourrait bien que le géant reste en France : il était exposé au grand public au château de Dampierre depuis le 13 juillet dernier. Avant cela, il a fallu trois ans de fouilles aux États-Unis, menées par une équipe européenne. Les quelque 306 os fossilisés retrouvés dans le sol ont ensuite été apportés dans le sud de la France pour que l’ensemble soit restauré. Un travail titanesque : le spécimen mesure 20,50 m de long et 80 % de ses os sont d’origine. Reste à trouver un lieu où il ne se sentira pas à l’étroit. Source.
Après cinq ans d’exil, la statue de la Vierge à l’enfant a retrouvé sa place dans le chœur de Notre-Dame de Paris ce vendredi 15 novembre 2024. Une procession qui a rassemblé des milliers de fidèles dans les rues de la capitale, marquant une étape clé avant la réouverture triomphale de la cathédrale les 7 et 8 décembre. Retrouvée intacte après l’incendie, la Vierge à l’Enfant, souvent aussi appelée “Vierge du pilier”, avait été déplacée à l’église Saint-Germain l’Auxerrois qui a pendant cinq ans accueilli la liturgie de la cathédrale. Rendez-vous était donné aux fidèles et aux Parisiens à 18 heures sur le parvis de cette église située près du Louvre, dans le centre de Paris. La procession aux flambeaux s’est rendue jusqu’à la cathédrale Notre-Dame en empruntant les quais de l’île de la Cité. À 19 heures, la statue était bénie par l’archevêque de Paris avant une veillée de louanges et de prières qui mêlait Magnificat, temps de prière et lecture de l’Évangile. Cette procession marque le « dernier grand événement avant la réouverture de la cathédrale les 7 et 8 décembre prochains », a souligné le diocèse. Avec ce retour, la célèbre statue retrouvera sa place près du pilier devant lequel l’écrivain Paul Claudel s’est converti, le jour de Noël 1886. La sculpture représente Marie tenant l’enfant Jésus. Celle utilisée sur le trajet était toutefois une réplique : « il n’est pas possible – pour préserver l’œuvre, par ailleurs fragilisée par les siècles – de faire la procession avec cette statue, mais nous assisterons à son départ en camion, pour nous élancer ensuite vers le parvis de Notre-Dame », a expliqué Stéphane-Paul Bentz, chapelain de Notre-Dame. « Sur le parvis, nous serons accueillis par la maîtrise Notre-Dame et par la statue originale, que nous pourrons apercevoir car les portes du camion et de sa caisse auront été préalablement ouvertes », puis le camion franchira les palissades du parvis, a-t-il ajouté. En amont de cette cérémonie a été organisée une « neuvaine » depuis le 7 novembre, la réplique de la statue circulant dans plusieurs paroisses, sanctuaires et hôpitaux de la capitale. Cette sculpture qui date du milieu du XIVe siècle provient de la chapelle Saint-Aignan, située dans l’ancien cloître des chanoines, sur l’île de la Cité. En 1818, elle a été transférée à Notre-Dame, et en 1855 c’est l’architecte Eugène Viollet-le-Duc qui a décidé de la déplacer pour l’adosser au pilier sud-est du transept de la cathédrale. Source.
Le match de football France-Israël a été marqué, jeudi 14 novembre 2024 au Stade de France à Saint-Denis, par des brefs incidents en tribunes. Un mouvement de foule a été remarqué à l’endroit où étaient rassemblés les supporters israéliens, et les stadiers sont intervenus pour les empêcher de se mêler aux fans français, selon des journalistes de Radio France et de l’AFP présents sur place. Sur des vidéos diffusées sur le réseau social X, on peut voir des spectateurs courir dans les travées, certains avec des drapeaux israéliens, alors que d’autres supporters sifflent et huent. Interrogée par l’AFP, la préfecture de police n’a pas souhaité communiquer d’éléments sur ce court mouvement de foule, dans l’attente de précisions sur les circontances, “encore floues”. L’hymne israélien a par ailleurs été sifflé au début du match, alors que des supporters israéliens ont agité des ballons jaunes et appelé à libération des otages détenus dans la bande de Gaza, selon un journaliste de franceinfo. Un dispositif sécuritaire exceptionnel a été mis en place pour encadrer cette rencontre de Ligue des nations, où moins de 20 000 spectateurs étaient présents. Elle se déroulait dans un climat tendu après les violences de la semaine dernière en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam. 4 000 policiers et gendarmes ont été déployés autour et, fait rare, dans le Stade de France, ainsi que dans les transports en commun et dans Paris. Source.
1/8. French Minister of Labor and Employment Astrid Panosyan-Bouvet (C) attends the »Made in France » (MIF Expo) fair at Parc des Expositions in Paris, France, on November 11, 2024.
La ministre du Travail et de l’Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet, s’est rendue le 11 novembre 2024 au 12e Salon du “Made in France”, porte de Versailles à Paris. Comme deux jours auparavant avec le ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Antoine Armand, elle a été interpellée par la journaliste Natacha Polony.
1/8. France’s Minister for the Economy, Finance and Industry Antoine Armand speaks to personnel at the « Benoit Badin » condiments stand as he attends the « Made in France » (MIF Expo) fair at Parc des Expositions in Paris on November 9, 2024.
Après une semaine ponctuée par deux plans sociaux d’ampleur annoncés par Michelin et Auchan, le ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Antoine Armand, s’est rendu au salon « Made in France » le 9 novembre 2024, porte de Versailles, à Paris. Il a notamment été interpellé sur la fermeture de deux usines Michelin à Vannes et Cholet, où plusieurs centaines de salariés manifestaient depuis la veille.
1/8. French Delegate Minister for Rural Affairs, Trade and Crafts Francoise Gatel (white jacket), French Delegate Minister for Social and Solidarity Economy, Profit-Sharing and Incentive Schemes Marie-Agnes Poussier-Winsback (orange jacket) and Secretary of State for Consumerism Laurence Garnier (blue jacket) open the 12th edition of the « Made In France » fair (MIF) on November 8, 2024 in Paris.
Un maître-mot : “réindustrialisation”. C’est ce thème ambitieux qu’affiche le salon du “Made in France” MIF Expo, dont la 12e édition a commencé à Paris ce vendredi 8 novembre 2024. Pas moins de 100.000 visiteurs sont attendus jusqu’à lundi au Parc des Expositions avec comme objectif de mettre en avant le savoir-faire français. Les curieux pourront ainsi visiter plus d’un millier de stands, ainsi qu’un “village de l’artisanat” avec plus de 200 exposants. Et de fait, le salon est aussi devenu, au fil des années, un rendez-vous politique. Plusieurs membres du gouvernement étaient ainsi présents à la porte de Versailles pour l’ouverture vendredi 8 novembre à 10 h, dont la secrétaire d’État à la Consommation Laurence Garnier, la ministre déléguée chargée de l’Économie sociale et solidaire, de l’Intéressement et de la Participation Marie-Agnès Poussier-Winsback ou encore la ministre déléguée chargée de la Ruralité, du Commerce et de l’Artisanat Françoise Gatel. Vendredi après-midi ont aussi déambulé dans les allées du salon l’ancien ministre de l’Économie Arnaud Montebourg, la députée du groupe La France insoumise Mathilde Panot ainsi que la députée européenne Marion Maréchal. Source