Catégorie : Paysage

  • Vallée de la Courbière (Ariège)

    Source🛈Sur YouTube
    Même vidéo que ci-dessus, postée sur YouTube, le 11 oct. 2024, par Michel Stoupak, 44 abonnés. Durée : 4 mn 56 s. Musique : The incantation of the gods, Patroux, The Magical Forest.

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    Le ruisseau de la Courbière est une rivière du département de l’Ariège, dans la région Occitanie, dans le Sud de la France et un sous-affluent de la Garonne par l’Ariège.
    La vallée de la Courbière est orientée ouest-est. Elle prend sa source sur le flanc est du pic des Trois-Seigneurs qui la limite à l’ouest. Elle se jette à l’est dans l’Ariège en aval de Tarascon-sur-Ariège, au pied de la montagne du Sédour. Caractérisée par un régime nival, elle charrie une eau très pure, légèrement ferrugi-neuse et pratiquement sans calcaire. Plusieurs hautes cascades entrecoupent son cours, la plus spectaculaire étant la cascade du Ressec en aval du gué du Ressec. Sa source principale se situe dans le cirque de Coumeders au pied du col de la Pourtanelle (la petite porte). Une source secondaire est le déversoir des étangs bleus à 1 790 mètres. La jasse des étangs bleus est située en amont du glacier d’Embans (1 640 mètres) disparu depuis le début des années 2000.
    La présence humaine est attestée depuis plus de 15 000 ans dans la vallée de la Courbière ou de nombreuses œuvres pri-mitives, peintures, gravures et sculptures, ont été retrouvées.
    Les premiers documents écrits remontent au VIIIe siècle, à l’épo-que ou Charlemagne vint combattre les Sarrasins dans la région. À la fin du VIIIe siècle est établi sur la roche ronde qui domine la basse vallée de la Courbière une forteresse, le Château de Miramont.
    Au XIIIe siècle, la vallée de la Courbière fut un repaire d’hérétiques, réfugiés dans le château de Miramont et dans des communautés villageoises, parmi lesquelles un « couvent Cathare » à Rabat dont une tour ronde et l’escalier associé subsistent encore.
    La vallée a connu une industrie de la métallurgie basée sur des forges à la catalane, procédé de conversion directe du minerai par bas-fourneau, au XVIIIe siècle et au XIXe siècle, puis par hauts-fourneaux situés à Tarascon-sur-Ariège, que les mines alimentè-rent par des bennes suspendues à un câble jusqu’au début du XXe siècle. De nombreux balcons et ouvrages de fer comme des croix de mission subsistent de cette époque. Une association d’aide aux mineurs, la société d’entraide de Saint-Roch subsiste également, bien que n’ayant plus aucune activité liée aux mines, fermées depuis longtemps. Deux forges subsistent, l’une à l’état de ruine, l’autre transformée en pisciculture.
    Le glacier d’Ambans, disparu depuis le début des années 2000, était exploité pour alimenter en glace la ville de Toulouse.
    De nombreuses microcentrales hydroélectriques jalonnent le cours de la Courbière.
    La rivière termine son cours en traversant la zone industrielle de Tarascon-sur-Ariège où l’activité est essentiellement commercia-le et artisanale. Il n’y a plus de grosses industries dans la vallée.

    Ruisseau de la Courbière
    Ruisseau de la Courbière
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  • Montségur (Ariège)

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    Même vidéo que ci-dessus, postée sur YouTube, le 7 oct. 2024, par Michel Stoupak, 44 abonnés. Durée : 3 mn 16 s.

    Le château de Montségur (Montsegur en occitan), est un ancien château fort, dit « cathare », reconstruit en 1206, mais remanié à la fin du XIIIe siècle, dont les vestiges se dressent sur la commune française de Montségur dans le département de l’Ariège, en ré-gion Occitanie.
    Le château est situé sur le point culminant de la montagne qui surplombe le village de Montségur, à 1 207 mètres d’altitude au-dessus du pays d’Olmes.
    Le château de Montségur fut construit à l’emplacement de l’an-cien castrum à la demande de Raymond de Péreille qui consti-tuait, jusqu’au siège de 1244, un lieu de séjour des cathares et des faydits. Il a été très partiellement restauré après la reddition cathare de 1244 par la famille du nouveau seigneur des lieux, Guy II de Lévis.
    Le château sur le site actuel a connu trois époques majeures au cours desquelles la forteresse se transforma peu à peu.
    Dans la première moitié du XIIIe siècle, la forteresse subit pas moins de quatre sièges par les croisés, dont un seul est couronné de succès.
    Dans la nuit du 28 au 29 mai 1242, des inquisiteurs sont massa-crés à Avignon et par une soixantaine d’hommes issus de la gar-nison de Montségur. Le sénéchal de Carcassonne et l’archevêque de Narbonne Pierre Amiel sont chargés d’assiéger la forteresse, sur l’ordre de Blanche de Castille et de Louis IX. En mai 1243, les croisés, au nombre d’environ 6 000 hommes, entourent Montsé-gur ; la garnison de Montségur est estimée à soixante-dix hom-mes : une quinzaine de cavaliers, des piétons et des artilleurs.
    Malgré leur écrasante supériorité numérique, les assaillants ne parviennent pas à prendre la place et le siège s’installe. Au début de l’hiver 1243, une poignée d’« alpinistes » parvient, à la suite d’une escalade audacieuse effectuée de nuit, à se rendre maître de la tour de guet. Un trébuchet est alors acheminé et monté, qui bombarde sans relâche la position des assiégés, comme en té-moignent les nombreux boulets de pierre taillée sur place, pesant entre 23 et 78 kg, retrouvés sur le site. Environ un mois plus tard, peut-être à la suite d’une trahison locale, la barbacane tombe aux mains des assaillants
    Le 1er mars 1244, Pierre-Roger de Mirepoix se voit contraint de né-gocier la reddition de la place forte après un blocus de dix mois. Le 16 mars, la forteresse s’ouvrit à nouveau. Tous les cathares qui re-fusèrent de renier leur foi périrent sur le bûcher qui fut dressé pour un peu plus de deux cents suppliciés dont la femme, trois des filles et la belle-mère de Raimond de Péreille : après avoir dis-tribué tout ce qu’ils possédaient à ceux qui les avaient défendus durant dix mois, les parfaits de Montségur furent enfermés dans un enclos préparé au pied de la montagne puis les croisés mirent le feu aux fagots qui y étaient entassés. En tout, deux cent vingt hommes, femmes et une jeune fille périrent dans le brasier. Parmi eux se sacrifièrent des soldats de la garnison qui n’avaient pas voulu les abandonner.

    Carte château de Montségur
    Château de Montségur
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  • Canal du Midi (Aude)

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    Même vidéo que ci-dessus, postée sur YouTube, le 7 oct. 2024, par Michel Stoupak, 44 abonnés. Durée : 5 min 5 s. Musique : Vanishing Mirage (Original Mix), Igor Pumphonia, Vanishing Mirage.

    Le canal du Midi est un canal de navigation français à bief de par-tage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le XVIIe siè-cle. D’abord nommé « canal royal de Languedoc », les révolution-naires le rebaptisent en 1789 « canal du Midi ». À partir de 1856, le canal latéral à la Garonne, qui double la Garonne de Bordeaux à Toulouse, prolonge le canal du Midi pour fournir une voie naviga-ble de l’océan Atlantique à la mer Méditerranée : l’ensemble des deux canaux est dénommé « canal des Deux-Mers ».
    Ouvrage d’art exceptionnel, considéré par ses contemporains comme le plus grand chantier du XVIIe siècle, le canal du Midi ré-volutionne le transport fluvial et la circulation dans le Midi de la France de l’Ancien Régime. Le défi, relevé par Pierre-Paul Riquet, son concepteur, est d’acheminer l’eau de la montagne Noire jus-qu’au seuil de Naurouze, le point le plus élevé du canal. Louis XIV autorise le début des travaux par un édit royal d’octobre 1666. Supervisé par Pierre-Paul Riquet, le chantier dure de 1666 à 1681, sous le contrôle de Jean-Baptiste Colbert.
    Longtemps utilisé pour le transport de marchandises, le canal du Midi est aujourd’hui reconverti au tourisme fluvial.
    Le canal du Midi est l’un des plus anciens canaux d’Europe tou-jours en fonctionnement. Depuis 1996, il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

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    Pexiora
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  • Etangs de Rabassoles (Ariège)

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    Même vidéo que ci-dessus, postée sur YouTube, le 5 oct. 2024, par Michel Stoupak, 44 abonnés. Durée : 5 mn. Musique : Calm Landscape Ambient, Audio Earth.

    Les étangs de Rabassoles, au nombre de trois nommés Rabasso-les Bleu, Bas et Noir, sont de petits lacs de montagne des Pyré-nées françaises dans le département de l’Ariège, à la limite ouest de la commune de Mijanès, dans le Donezan et sur le flanc sud du pic de Tarbésou (2 364 mètres).
    Alimentés par plusieurs ruisseaux, les Rabassoles sont reliés entre eux et l’émissaire vers le bassin de l’Aude est le ruisseau d’Artounant.
    On accède aux étangs par une variante du sentier de grande ran-donnée 7 (GR 7B) qui se combine à leur proximité avec le Tour de pays du Donezan.

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    Pic de Tarbésou, 2364 m.
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  • Vignes de Champagne à Crouttes-sur-Marne (Aisne)

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    Même vidéo que ci-dessus, postée sur YouTube, le 11 avr. 2024, par Michel Stoupak, 44 abonnés. Durée : 14 mn 9 s.

    Crouttes-sur-Marne est une commune située dans le départe-ment de l’Aisne, en région Hauts-de-France, a environ 80 km de Paris.
    Premier village viticole de la vallée de la Marne en arrivant de Seine-et-Marne, son activité principale est la viticulture qui pos-sède l’appellation « champagne ».
    Ce vignoble s’étend en suivant les méandres du fleuve de Nanteuil-sur-Marne (Seine-et-Marne) et Croutes-sur-Marne (Aisne), à Aÿ, près d’Epernay en Marne. Cette topologie apporte une diversité d’exposition et de composition du sous-sol (argile, sable, craie…) permettant des assemblages de vins riches de saveurs, de goûts et d’arômes différents.

    Vidéo postée sur YouTube, le 11 avr. 2024, par Michel Stoupak, 44 abonnés. Durée : 14 mn 9 s.
    Crouttes-sur-Marne
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