De 25,1 km de longueur, le Garbet prend sa source dans les Pyrénées, dans l’étang du Garbet, sur le flanc nord de la Pique Rouge de Bassiès (2 676 mètres), non loin de la frontière espagnole. De manière générale, son cours est orienté du sud-est vers le nord-ouest. Après un parcours de 25 kilomètres, il se jette dans le Salat en rive droite à Oust, bourg ariégeois situé à 16 kilomètres en amont de Saint-Girons. En Ariège, le Garbet parcourt Aulus-les-Bains, Ercé, Oust et Soueix-Rogalle.
Le ruisseau de la Courbière est une rivière du département de l’Ariège, dans la région Occitanie, dans le Sud de la France et un sous-affluent de la Garonne par l’Ariège. La vallée de la Courbière est orientée ouest-est. Elle prend sa source sur le flanc est du pic des Trois-Seigneurs qui la limite à l’ouest. Elle se jette à l’est dans l’Ariège en aval de Tarascon-sur-Ariège, au pied de la montagne du Sédour. Caractérisée par un régime nival, elle charrie une eau très pure, légèrement ferrugi-neuse et pratiquement sans calcaire. Plusieurs hautes cascades entrecoupent son cours, la plus spectaculaire étant la cascade du Ressec en aval du gué du Ressec. Sa source principale se situe dans le cirque de Coumeders au pied du col de la Pourtanelle (la petite porte). Une source secondaire est le déversoir des étangs bleus à 1 790 mètres. La jasse des étangs bleus est située en amont du glacier d’Embans (1 640 mètres) disparu depuis le début des années 2000. La présence humaine est attestée depuis plus de 15 000 ans dans la vallée de la Courbière ou de nombreuses œuvres pri-mitives, peintures, gravures et sculptures, ont été retrouvées. Les premiers documents écrits remontent au VIIIe siècle, à l’épo-que ou Charlemagne vint combattre les Sarrasins dans la région. À la fin du VIIIe siècle est établi sur la roche ronde qui domine la basse vallée de la Courbière une forteresse, le Château de Miramont. Au XIIIe siècle, la vallée de la Courbière fut un repaire d’hérétiques, réfugiés dans le château de Miramont et dans des communautés villageoises, parmi lesquelles un « couvent Cathare » à Rabat dont une tour ronde et l’escalier associé subsistent encore. La vallée a connu une industrie de la métallurgie basée sur des forges à la catalane, procédé de conversion directe du minerai par bas-fourneau, au XVIIIe siècle et au XIXe siècle, puis par hauts-fourneaux situés à Tarascon-sur-Ariège, que les mines alimentè-rent par des bennes suspendues à un câble jusqu’au début du XXe siècle. De nombreux balcons et ouvrages de fer comme des croix de mission subsistent de cette époque. Une association d’aide aux mineurs, la société d’entraide de Saint-Roch subsiste également, bien que n’ayant plus aucune activité liée aux mines, fermées depuis longtemps. Deux forges subsistent, l’une à l’état de ruine, l’autre transformée en pisciculture. Le glacier d’Ambans, disparu depuis le début des années 2000, était exploité pour alimenter en glace la ville de Toulouse. De nombreuses microcentrales hydroélectriques jalonnent le cours de la Courbière. La rivière termine son cours en traversant la zone industrielle de Tarascon-sur-Ariège où l’activité est essentiellement commercia-le et artisanale. Il n’y a plus de grosses industries dans la vallée.
Le château de Montségur (Montsegur en occitan), est un ancien château fort, dit « cathare », reconstruit en 1206, mais remanié à la fin du XIIIe siècle, dont les vestiges se dressent sur la commune française de Montségur dans le département de l’Ariège, en ré-gion Occitanie. Le château est situé sur le point culminant de la montagne qui surplombe le village de Montségur, à 1 207 mètres d’altitude au-dessus du pays d’Olmes. Le château de Montségur fut construit à l’emplacement de l’an-cien castrum à la demande de Raymond de Péreille qui consti-tuait, jusqu’au siège de 1244, un lieu de séjour des cathares et des faydits. Il a été très partiellement restauré après la reddition cathare de 1244 par la famille du nouveau seigneur des lieux, Guy II de Lévis. Le château sur le site actuel a connu trois époques majeures au cours desquelles la forteresse se transforma peu à peu. Dans la première moitié du XIIIe siècle, la forteresse subit pas moins de quatre sièges par les croisés, dont un seul est couronné de succès. Dans la nuit du 28 au 29 mai 1242, des inquisiteurs sont massa-crés à Avignon et par une soixantaine d’hommes issus de la gar-nison de Montségur. Le sénéchal de Carcassonne et l’archevêque de Narbonne Pierre Amiel sont chargés d’assiéger la forteresse, sur l’ordre de Blanche de Castille et de Louis IX. En mai 1243, les croisés, au nombre d’environ 6 000 hommes, entourent Montsé-gur ; la garnison de Montségur est estimée à soixante-dix hom-mes : une quinzaine de cavaliers, des piétons et des artilleurs. Malgré leur écrasante supériorité numérique, les assaillants ne parviennent pas à prendre la place et le siège s’installe. Au début de l’hiver 1243, une poignée d’« alpinistes » parvient, à la suite d’une escalade audacieuse effectuée de nuit, à se rendre maître de la tour de guet. Un trébuchet est alors acheminé et monté, qui bombarde sans relâche la position des assiégés, comme en té-moignent les nombreux boulets de pierre taillée sur place, pesant entre 23 et 78 kg, retrouvés sur le site. Environ un mois plus tard, peut-être à la suite d’une trahison locale, la barbacane tombe aux mains des assaillants Le 1er mars 1244, Pierre-Roger de Mirepoix se voit contraint de né-gocier la reddition de la place forte après un blocus de dix mois. Le 16 mars, la forteresse s’ouvrit à nouveau. Tous les cathares qui re-fusèrent de renier leur foi périrent sur le bûcher qui fut dressé pour un peu plus de deux cents suppliciés dont la femme, trois des filles et la belle-mère de Raimond de Péreille : après avoir dis-tribué tout ce qu’ils possédaient à ceux qui les avaient défendus durant dix mois, les parfaits de Montségur furent enfermés dans un enclos préparé au pied de la montagne puis les croisés mirent le feu aux fagots qui y étaient entassés. En tout, deux cent vingt hommes, femmes et une jeune fille périrent dans le brasier. Parmi eux se sacrifièrent des soldats de la garnison qui n’avaient pas voulu les abandonner.
Le lac de Bethmale est situé à 1 074 mètres d’altitude dans le Couserans, en Ariège, sur le territoire de la commune de Bethmale, au-dela des villages de la vallée de Bethmale et en direction du col de la Core. Situé à une quinzaine de kilomètres au sud-sud-ouest de Saint-Girons; il est implanté au coeur du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Les étangs de Rabassoles, au nombre de trois nommés Rabasso-les Bleu, Bas et Noir, sont de petits lacs de montagne des Pyré-nées françaises dans le département de l’Ariège, à la limite ouest de la commune de Mijanès, dans le Donezan et sur le flanc sud du pic de Tarbésou (2 364 mètres). Alimentés par plusieurs ruisseaux, les Rabassoles sont reliés entre eux et l’émissaire vers le bassin de l’Aude est le ruisseau d’Artounant. On accède aux étangs par une variante du sentier de grande ran-donnée 7 (GR 7B) qui se combine à leur proximité avec le Tour de pays du Donezan.