Étiquette : retraites

  • Rassemblements de retraités pour une revalorisation des pensions

    1/5. © Photo Michel STOUPAK. Prise de vue: Mardi 3 décembre 2024, à 13 h 44. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF16-35mm f/4L IS USM ; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l’ouverture, 1/320e de s, ƒ/8, ISO 800. Flash: non

    1/5. Retirees take part in a rally to call for pensions to be raised with inflation in Paris, near the Prime Minister’s office on December 3, 2024.

    Une intersyndicale de retraités a organisé mardi 3 décembre 2024 des rassemblements dans toute la France pour demander une revalorisation des retraites au 1er janvier du montant de l’inflation, sans recourir au dispositif partiel et en deux temps proposé par le gouvernement Barnier dans son budget de la Sécu 2025, désormais en sursis.
    À Paris, de 200 à 300 retraités se sont retrouvés à deux pas de Matignon, où une délégation de manifestants a été reçue pendant une heure par le cabinet du Premier ministre, a constaté un journaliste de l’AFP.
    Dans la dernière version du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2025, approuvée en commission mixte paritaire, les retraites ne seraient pas augmentées en une seule fois au 1er janvier du montant de l’inflation l’an dernier – 1,6% selon le gouvernement – comme c’est en principe le cas chaque année.
    Elles seraient augmentées de 0,8% le 1er janvier, puis à nouveau, mais seulement pour les retraites inférieures à 1.500 euros, de 0,8% le 1er juillet.
    Le gouvernement justifie le décalage de la revalorisation des retraites par la nécessité de financer la Sécurité sociale, mais les retraités « ne sont pas responsables des choix politiques et budgétaires » ayant mené aux déficits actuels, a dénoncé Cathy Cau, secrétaire générale de l’Union confédérale des retraités CGT.

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  • Manifestation à Paris : tensions entre Opéra et les Grands Boulevards

    Photo 1/18. © Michel STOUPAK. Prise de vue: Jeu 23 mars 2023, à 17 h 35. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24-70mm f/2.8L II USM ; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l’ouverture, 1/500e de s, ƒ/7.1, ISO 2500. Flash: non

    Photo 1/18. Electric scooter are set on fire avenue de l’Opera, facing the Paris Opera during a demonstration as part of a national day of strikes and protests, a week after the French government pushed a pensions reform through parliament without a vote, using the article 49.3 of the constitution, in Paris, on March 23, 2023. French unions on March 23 staged a new day of disruption against the president’s pension reform after he defiantly vowed to implement the change, which includes raising the age of retirement from 62 to 64, saying he was prepared to accept unpopularity in the face of sometimes violent protests.

    D’innombrables saccages, violences et incendies ont été consta-tés dans toute la France ce jeudi 23 mars 2023 en marge des ma-nifestations contre la réforme des retraites, qui ont rassemblé entre 1,08 million et 3,5 millions de contestataires, selon le minis-tère de l’Intérieur et la CGT.
    À Paris, les affrontements ont démarré dès le milieu d’après-midi, quelques heures après le début d’un rassemblement d’une cen-taine de milliers de personnes place de la Bastille à Paris, d’après les autorités. Malgré 2 000 contrôles effectués en amont de la manifestation, près de 1 500 éléments radicaux y étaient pré-sents.
    Les casseurs ont rapidement fait sécession en tête du cortège pacifique, poussés par les forces de l’ordre qui ont souhaité les isoler. Ils ont ensuite semé dans leur sillage, de la place de la République (est de la capitale) aux Grands Boulevards (centre), saccages et dégradations. Des vitrines ont été brisées, dont no-tamment celle d’un restaurant McDonald’s et d’un Burger King. Des façades d’agences bancaires ont aussi été prises pour cibles, des tags ont été peints sur des commerces. Les CRS et gendar-mes mobiles ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes et en effectuant des bonds défensifs et des charges. C’est lors de ces manœuvres qu’un fonctionnaire de police a été vu en train de s’é-crouler, puis évacué par ses collègues de terrain, qui l’ont traîné au sol.
    Les violences ont ensuite franchi un nouveau cap en fin d’après-midi, alors que le «black bloc» atteignait le lieu d’arrivée du cortè-ge, place de l’Opéra. En chantier, l’Opéra Garnier était recouvert d’un immense échafaudage, source d’inquiétude pour les autori-tés, qui craignaient que les casseurs n’y montent pour le désos-ser. Il n’en a rien été : les affrontements ont eu lieu en contrebas, avec de nombreux tirs de mortiers d’artifice et des feux de pou-belles. Un kiosque a été incendié. « Mort au roi, mort à Darmanin », pouvait-on lire sur des vitrines de magasin.
    Les violences se sont poursuivies dans la soirée, d’abord dans les petites rues du quartier du 9e arrondissement. Des feux de détri-tus ont été allumés, et des flammes ont léché des immeubles d’habitation. Les manifestants se sont ensuite déplacés devant la gare Saint-Lazare, où ils ont érigé un barrage auquel ils ont mis le feu, en travers de la route. Source.

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  • La réforme des retraites adoptée, des tensions dans la rue

    Photo 1/6. © Michel STOUPAK. Prise de vue: Lundi 20 mars 2023, à 19 h 25. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24-70mm f/2.8L II USM ; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l’ouverture, 1/125e de s, ƒ/3.2, ISO 8000. Flash: non

    Photo 1/6. Police surround protesters in the Place Vauban, in front of the church of the Invalides, after the result of the vote of the motion of censure filed against the government following the use of article 49.3 of the constitution in Paris on March 20, 2023. The French government survived two no-confidence motions in parliament on March 20, 2023 but still faces intense pressure over its handling of a controversial pensions reform.

    Le gouvernement d’Elisabeth Borne a survécu de justesse lundi 20 mars 2023 à une des deux motions de censure déclenchées à l’Assemblée nationale après l’utilisation controversée de l’article 49.3 sur son projet de réforme des retraites, toujours combattu dans la rue où de nouveaux incidents ont éclaté.
    À Paris, la RATP avait fermé 11 stations de métro et de RER situées dans les alentours de l’Assemblée nationale, de la place de la Concorde, du palais de l’Elysée et de celui de Matignon « pour raison de sécurité ».
    Les manifestants réunis depuis le début de l’après-midi place Vauban, derrière les Invalides, ont été dispersés en début de soirée après des heurts avec les forces de l’ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogène, a constaté une journaliste de Reuters.
    Des groupes de manifestants, en majorité des jeunes, ont alors organisé des cortèges « sauvages » dans les rues de la capitale, incendiant ici ou là des poubelles empilées depuis le début de la grève des éboueurs et provoquant de nouvelles interventions de la police et des pompiers. Plus d’une centaine de personnes ont été interpellées, selon les autorités.

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  • Retraites : l’exécutif opte pour le 49.3, manifestation à la Concorde

    Photo 1/9. © Michel STOUPAK. Prise de vue: Jeudi 16 mars 2023, à 16 h 08. Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 24-70mm f/2.8L II USM ; focale: 70 mm. Exposition: Auto, priorité à la vitesse, 1/320e de s, ƒ/8, ISO 100. Flash: non

    Photo 1/9. Protesters stand around during a demonstration on Place de la Concorde, in front of the French National Assembly, after the French government pushed a pensions reform through parliament without a vote, using the article 49,3 of the constitution, in Paris on March 16, 2023. The French president on March 16 rammed a controversial pension reform through parliament without a vote, deploying a rarely used constitutional power that risks inflaming protests. The move was an admission that his government lacked a majority in the National Assembly to pass the legislation to raise the retirement age from 62 to 64.

    L’exécutif a tranché sur la réforme des retraites. Au sortir d’une ré-union d’urgence ce jeudi 16 mars 2023, en début d’après-midi, la Première ministre Élisabeth Borne a engagé à l’Assemblée natio-nale, sous les huées des députés de gauche, la responsabilité de son gouvernement sur la réforme très contestée des retraites par le biais de l’article 49.3 de la Constitution, qui permet une adop-tion du texte sans vote.
    Dans les minutes qui ont suivi le déclenchement de l’article 49.3 par Élisabeth Borne pour faire passer la réforme des retraites sans vote à l’Assemblée, les syndicats ont tout de suite annoncé riposter, pendant qu’un rassemblement voyait des milliers de ma-nifestants se masser sur la place de la Concorde, à Paris. Ce ras-semblement face à l’Assemblée nationale, regroupant plusieurs milliers de personnes, a été rejoint par des élus et personnalités politiques opposés à cette réforme.
    Sur place, Jean-Luc Mélenchon, a d’ailleurs fustigé un « texte qui n’a pas de légitimité parlementaire, qui n’en a pas dans la rue et qui n’en a pas dans les sondages », avant d’ajouter que « les syn-dicats appellent à la poursuite de l’action, et c’est à ça que nous allons nous atteler ».
    Ils ont été rejoints peu après 16 h 30 par des manifestants mas-sés près de l’Assemblée nationale et par un cortège de plus de 1 600 jeunes partis de la place de la Sorbonne, aux cris de « Emmanuel Macron, président des patrons, on vient te chercher chez toi » et « À bas le 49.3 ».

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  • Grève du 7 mars : mobilisation massive contre la réforme des retraites

    Photo 1/9. © Michel STOUPAK. Prise de vue: Mardi 7 mars 2023, à 14 h 02. Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24-70mm f/2.8L II USM ; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l’ouverture, 1/640e de s, ƒ/8, ISO 500. Flash: non

    Photo 1/9. A demonstrator from the CFTC (French Confederation of Christian Workers) union carries a sign caricaturing President Emmanuel Macron during a demonstration in Paris on March 7, 2023, as part of a nationwide day of strikes and protests called by unions over the proposed pensions overhaul, which include raising the minimum retirement age to 64 from 62 and increasing the number of years people have to make contributions for a full pension.

    La sixième journée de manifestation contre la réforme des retrai-tes a été marquée en France par une nette reprise de la mobilisa-tion en pro­vince mais aussi dans la capitale, avec des chiffres pro-ches, voire supérieurs à ceux du 31 janvier 2023 dans de nom-breuses villes, selon les syndicats mais aussi les autorités.
    Les Français étaient de nouveau dans la rue, mardi 7 mars 2023, pour protester contre la ré­forme des retraites. Selon la CGT, 3,5 millions de personnes ont manifesté partout en France, et 1,28 million, selon un comptage réalisé par le mi­nistère de l’Intérieur.
    Cette participation est légèrement supérieure à celle du 31 jan-vier, plus haut de la mobilisation contre cette réforme avec 1,27 million de manifestants, selon la même source.
    À Paris, ils étaient 81 000 à battre le pavé, selon la préfecture de police, 700 000 selon la CGT. Source.

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